26 février 2009

Sculpture pharaonique

L'arrivée de cette sculpture à Londres est l’apothéose d’une croisière publicitaire de plus de 2200 km; elle deviendra bientôt l’attraction centrale au “Royaume des Pharaons”, installée dans le Legoland de Windsor qui ouvrira ses portes le 21 mars 2009. C’est la plus grande sculpture Lego jamais construite, 5 mètres de haut avec 200 000 pièces et un poids supérieur à une tonne.

Mona Hatoum, "Measures of Entanglement"

Undercurrent (red), 2008 - Ph.Oak Taylor-Smith Courtesy UCCA



Web, (2006), une installation composée de constellation de boules de cristal suspendues au plafond rappelant la toile-piège tissée par l’araignée


L’UCCA (Ullens Center for Contemporary Art) organise l'exposition « Measures of Entanglement » de l’artiste palestino-britannique Mona Hatoum, du 7 février au 5 avril 2009, à Pékin.

"Dans l’univers de Mona Hatoum, les objets familiers changent d’échelle et se métamorphosent au point d’acquérir une charge psychologique complexe, aussi séduisante que dangereuse. Web (2006), constellation de boules de cristal suspendue au-dessus de la grande salle de l’UCCA, attire l’œil tout en rappelant fortement le piège que tend l’araignée avec sa toile. Toutes deux créées en 2008, des râpes géantes se changent en meubles : Dormiente (un lit) et Paravent, dont les angles agressifs menacent quiconque oserait les toucher. Misbah (2006 – « lanterne », en arabe), projette dans l’obscurité un tournoyant cortège d’étoiles et de soldats. Dans Nature morte aux grenades (2006-2007), des boules aux couleurs acidulées ressemblent étrangement à des grenades à main. Assemblage d’ampoules à la lueur vibrante et de câbles électriques entortillés au sol comme autant de tentacules, Undercurrent (red) (2008) évoque une mystérieuse créature rampante, douée d’un pouvoir malfaisant."


«Le premier abord avec une œuvre d’art est d’ordre physique, explique Mona Hatoum. J’aime que mon travail agisse à la fois sur les sens et sur l’intellect. Les significations, connotations et associations viennent après ce contact physique. C’est alors que fusent les idées et l’imagination.»


Voir la présentation complète de l'exposition sur le site du Ullens Center for Contemporary Art : http://www.claudinecolin.com/fr/442-mona-hatoum-measures-of-entanglement

La page de White Cube : http://www.whitecube.com/artists/hatoum/

Quelques extraits (faible qualité) de ses vidéos rassemblés sur Newmedia : http://www.newmedia-art.org/cgi-bin/show-art.asp?LG=FRA&DOC=IDEN&ID=D406802

Un ensemble de photos représentatif de son travail : http://www.iniva.org/library/archive/people/h/hatoum_mona/gallery

24 février 2009

"Madame L.R" à 29 millions d'euros


AFP :"Vente YSL/Bergé: record pour le Brancusi "Madame L.R" à 29 millions d'euros"; et c'est toujours la thune qui fait la une...

Une sculpture de Constantin Brancusi "Madame L.R", une des pièces majeures de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, a été adjugé lundi soir à 29,185 M EUR (37,2 M USD), frais inclus, un record pour cet artiste roumain du XXeme siècle.
L'oeuvre est partie à 26 millions d'euros hors frais. La sculpture, exécutée entre 1914 et 1917, était estimée entre 15 et 20 millions d'euros hors frais. Elle a donc été vendue à un acheteur par téléphone largement au dessus de son estimation, et elle constitue à ce stade l'oeuvre la plus chère acquise à l'occasion de la dispersion de la collection YSL-Bergé. Cette oeuvre de Brancusi (1876-1957) est la première pièce majeure achetée par le couturier et l'homme d'affaires au début des années 70.


Repris tel quel par toute la presse en coeur...
Pour plus d'informations sur Brancusi, voir les pages que lui consacre le Centre Pompidou sur le net : http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-brancusi/ENS-brancusi.htm

23 février 2009

Nezaket Ekici, performances


Nezaket Ekici - double bind Performance Atropos in der dna-galerie.de

Découverte des époustouflantes installations /performances de l'artiste turque (vivant en allemagne) Nezaket Ekici. Elle a été à bonne école car elle a travaillé dans la classe de Marina Abramovic : http://www.hbk-bs.de/abramovic-class/student.html

Jacques Charlier, sculpture de rond points


Découvert sur le net, un petit blog présenté comme "résumé des activités actuelles de l'artiste belge Jacques Charlier"(2006).
"L’espace intérieur des ronds points est un espace neutre, un no man’s land impraticable, rarement pris en considération par l’urbanisme.Sur le plan
esthétique, n’en parlons pas, il est devenu une calamité. Abandonné à l’improvisation politique locale, on y retrouve du tridimensionnel bas de gamme, des végétations de mauvais goût. Ces zones sont difficilement entretenues vue la dangerosité des accès pour les jardiniers."
Autrement dit un concept de sculptures en kit pour rond points pouvant largement s'exporter : http://jacquescharlier.blogspot.com/

A l'occasion, pourquoi pas un article spécial rond points... N'hésitez pas à me transmettre quelques morceaux de choix!

Expo cochonne chez Nardone

Jacques Dujardin

Sous le titre "Dans le cochon tout est bon... Sauf le cri", une exposition sous le double commissariat de Guy Gilsoul et Antonio Nardone.
L'exposition propose un dialogue entre des oeuvres d'art populaire choisies dans la collection (cochon) de Suzanne Welles et une série de créations contemporaines; avec la participation de Philippe Brodzki http://www.wijland.be/fr/Philippe%20Brodzki.frans.htm, Jean-Paul Brohez http://www.contretype.org/fr/06/06_01_brohezengl.html, Jacques Charlier http://jacquescharlier.over-blog.com/, Wim Delvoye http://www.wimdelvoye.be/, Jacques Dujardin http://www.jacquesdujardin.be/actuel.html, Nezaket Ekici http://www.ekici-art.de/, Jacques Lennep http://www.lennep.be/, Daniel Michiels http://www.contretype.org/fr/03/03_01_michiels.html , Keith Newstead http://www.keithnewsteadautomata.com/, Félicien Rops http://www.ciger.be/rops/index.shtml.fr, Gianni Stefanon, William Sweetlove http://ws.utilia.be/ et Thierry Zeno http://www.zenofilms.be/.

"Calder, sculpteur de l’air"


"Alexander Calder (1898-1976) a révolutionné la sculpture moderne avec ses impressionnants montages mobiles, ses portraits frappants de vérité en fil de fer, ou encore son gigantesque cirque de miniatures.
Le documentaire de François Lévy-Kuentz (2009, 52 min.) revient sur son parcours hors-du-commun et son génie créatif. Le film commence dans les années 30, lorsque Calder connaît ses premiers succès à Paris avec la réalisation de son cirque. Il accède ensuite au statut de figure montante de l’art contemporain, jusqu’à en devenir une icône, au coté de ses amis Marcel Duchamp, Joan Miro ou encore Piet Mondrian. "
Intéressant, parce que l'on parle toujours des mobiles ou stabiles de Calder; alors que les débuts passionnants de son oeuvre, avec "Le Cirque", sont plutôt méconnus. En 1961, Carlos Vilardebo a tourné un court métrage de 30 minutes, nommé Le cirque de Calder, qui en montre une représentation avec des commentaires d'Alexander Calder et une musique de Pierre Henry.
Découvert sur le site du FIAF "French Institute Alliance Française" de NY : http://www.fiaf.org/french%20film/winter2009/2009-02-26-calder.shtml
Le site de la Fondation Calder : http://www.calder.org/
N'oubliez pas votre petit Calder en kit : http://www.labandeasylvain.com/lespetitsetgrandsexplorarteurs/calder.htm

21 février 2009

Sculpture du vide au Centre Pompidou

"Neuf histoires de vide au Centre Pompidou.
Non, rien de rien... vous ne verrez rien dans cette exposition du Centre Pompidou, à Paris. Intitulée "Vides, une rétrospective", elle donne à (re) voir les propositions radicales de neuf artistes, des années 1960 à nos jours : neuf salles vides."
Suite de l'article dans le monde : http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/02/21/exposition-neuf-histoires-de-vide-au-centre-pompidou_1158628_3246.html
Du 25 février au 23 mars 2009 . La page du Centre Pompidou : http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/F2B9220703A899FFC125754500368280?OpenDocument&sessionM=2.2.2&L=1
"L'idée d'exposer le vide est récurrente dans l'histoire de l'art de ces cinquante dernières années, au point d'être presque devenue un cliché dans la pratique artistique contemporaine. Depuis l'exposition d'Yves Klein La spécialisation de la sensibilité à l'état matière première en sensibilité picturale stabilisée à la galerie Iris Clert, à Paris, en 1958, les expositions entièrement vides affirment différentes conceptions du vide."
Voir le site : http://normandart.free.fr/artconte/vide1.htm

17 février 2009

Comme trop souvent : "Ramonville. La place de la mairie privée de sculpture"

Comme trop souvent des artistes sont invités à présenter des projets d'art public et cela ne débouche sur rien; sauf un investissement de travail énorme de leur part, sans indemnités (ou presque) pour les frais de recherche. Ajoutons à cela une parodie de consultation populaire et un changement politique et vous aurez ce mauvais scénario mille fois répété.
A titre d'exemple cet article repris in extenso de la dépèche.fr : http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/16/559828-Labege-La-place-de-la-mairie-privee-de-sculpture.html
Changement d'équipe municipale… changement de décor. Finalement, il n'y aura pas d'œuvre d'art sur la place Charles-De-Gaulle - ou du moins pas pour l'instant et, en tout cas, aucune des trois sculptures soumises à l'avis des Ramonvillois au printemps dernier.
« Les artistes candidats ont été informés par courrier. Le dossier est clos », explique Joëlle Boué, première adjointe au maire, chargée de la Culture.
La procédure avait pourtant suivi son cours pendant des mois. À l'automne 2007, alors que l'hôtel de ville était encore en chantier, un comité de sélection avait été mis en place pour choisir l'œuvre d'art qui donnerait la touche finale au réaménagement de la mairie et de sa place. Composé de trois élus de l'époque (André Clément, adjoint à l'Urbanisme ; Antoine Prieto, adjoint aux Travaux ; et Christine Arrighi à la Culture), de la directrice du secteur Culture, Sylvie Mollereau, et de deux artistes ramonvillois, Nicole Clastres et Michel Casas, ce comité avait lancé une consultation.
Sur huit plasticiens de Midi-Pyrénées candidats, trois avaient été retenus : Jean-Emile Jaurès, descendant du grand homme, vivant à Rabastens pour L'Homme en marche ; la Ramonvilloise Christine Jamet pour ses totems de Dans l'autan et le Frontonnais Sylvain Croisy pour sa Borne aux histoires. Dans « une démarche citoyenne, pour que les Ramonvillois s'approprient le projet », des maquettes avaient été réalisées et présentées en avril à la mairie pour que les habitants disent leur préférence en glissant un bulletin dans une urne.
« C'était une consultation et non pas un vote. D'une part, on pouvait mettre plusieurs bulletins dans l'urne ; d'autre part, il en est sorti beaucoup de bulletins blancs » précise Joëlle Boué. « Même insatisfaction lors de la réunion de la commission d'élus et d'artistes ramonvillois : aucun avis ne s'est nettement dégagé. En plus, les montants demandés par les artistes étaient largement supérieurs à ce qu'on aurait pu avoir dans le cadre du 1 % culture. Tous ces éléments nous ont décidés à modifier l'idée de départ et à clore le dossier. »
Alors, quid de la place de la mairie ? La volonté de la commune est-elle toujours d'encourager la création contemporaine ? « Pour l'instant, il n'y a pas d'autre projet », répond Joëlle Boué. « Avec l'École de musique et la deuxième salle de cinéma, nous avons d'autres priorités. »

14 février 2009

Sculpture vitaminée

A court d'idées pour la St Valentin? Un bon bouquin de sculpture!

Un livre d'initiation, "L'ABC de la sculpture sur fruits et légumes"; et si vous visez le niveau supérieur, "Le Grand manuel de la sculpture des légumes et des fruits"; du débutant à l'amateur jusqu'au professionnel, il permet à tous d'apprendre les nombreuses techniques à partir de la base et aussi de disposer pour des travaux exigeants d'un fondement solide.

Sur ce sujet, plusieurs sites "artistiques" aux qualités didactiques variables:
http://maitrequeux.free.fr/legumes/legumes.htm
http://sculpturedolivier.blogspot.com/
http://chefsimon.com/sculptures-pio.htm
Et des forums (s'enregistrer gratuitement) avec didacticiels vidéo : http://creasculptures.olympe-network.com/forum/fsb2/index.php?p=portail
...

Et n'oubliez pas votre outillage : http://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/l/fr/boutique/produits/lte-mallette_26_outils.html

13 février 2009

"Sylvie Macias Diaz, sculpter l'espace "

Buildings Extension, 2009 , Installation in situ à l’Iselp, Bruxelles, © photo Philippe De Gobert


"Habiter, cuisiner. Nul besoin de rappeler que la moitié de la somme en deux volumes naguère élaborée par Michel de Certeau et consort y est consacrée pour admettre qu'il s'agit bien là de deux fondamentales données à la perpétuelle invention de notre quotidien. Et les architectures de cageots de Sylvie Macia-Diaz (Verviers, 1968), qui ont fondé pour bonne part, au même titre que le jeu, sa démarche et pratique artistique en sont une très belle et métaphorique synthèse. Ses villas, Pedrena ou Pilotis pour les nommer, ses garages, abris de fortune et tours modernistes, de la maquette à l'échelle réelle, sont autant d'habitats et de refuges bâtis en bois léger et déroulé, ces cagettes à claires-voies destinées aux transports des denrées alimentaires. La villa Pilotis, somme toute, ce n'est que douze cageots de pommes, quinze cagettes de fraises et trois bourriches à huîtres, mais aussi une installation lacustre plantée en plein milieu d'une piscine de fortune, frêle construction économe et nomade. Ses trois tours, comme des cages à poules, sont empilements de cageots, morceaux de vitres et chutes de vinyle ou de tapis, tandis qu'abris et garages, construits eux à échelle réelle, cageots et palettes agencés, auraient pu l'être par une bande de gamins, experts du cordeau toutefois, sur un marché après le départ des maraîchers. Nous pourrions de ces architectures être, au propre comme au figuré les usagers. Certains l'ont d'ailleurs été, sur la plage d'Ostende, réduisant un abri "vue su mer" à peine érigé à un tas de cendres, précipitant l'éphémère de la production et ce qui devait résulter de toute façon tant de l'abri que du matériau mis en œuvre."

La suite de l'article de Jean-Michel Botquin à propos du travail de Sylvie Macias Diaz sur le site de la galerie Nadja Vilenne (5, rue Commandant Marchandb à 4000 Liège) : http://www.nadjavilenne.com/macias_txt_set.htm

L'artiste, prix de la jeune sculpture de la Communauté Française de Belgique en 2005, présente actuellement son exposition "Building extension" à l'ISELP à Bruxelles (Institut supérieur pour l'étude du langage plastique http://www.iselp.be/), chaque jour (sauf dimanches) du 13 février au 18 avril 2009.
Le communiqué de presse :
Sylvie Macias Diaz propose d’ériger à l’Iselp une sorte de cité miniature, fictive et transitoire, faite de 500 petits cageots en matériaux recyclés. Régulièrement utilisées par l’artiste, ces boîtes composent ici une proposition d’architecture modulable et extensible. En écho à cette maquette, des plans d’occupation au sol évoquent les multiples possibilités d’agencement tandis qu’une projection de dessins plus intimistes renvoie à une évocation de l’habitat comme espace mental et fantasmatique. Dans son ensemble, l’exposition s’offre comme un outil d’exploration de l’imaginaire nourrie d’une réflexion sur l’espace urbain.

12 février 2009

Sculptures d'Afrique


"Femmes dans les arts d'Afrique", du 10 octobre 2008 au 12 juillet 2009 au Musée Dapper (Paris). Consacré aux arts anciens et contemporains de l'Afrique et des Caraïbes, cet espace culturel privé propose des expositions, des livres , des spectacles et des concerts.

"À travers quelque cent cinquante œuvres, principalement des statues, statuettes, masques et insignes de dignité, la nouvelle exposition du musée Dapper entreprend d'évoquer la multiplicité des représentations féminines. Nécessaires et incontournables, les pratiques rituelles conduites lors des initiations et des cérémonies religieuses marquent les moments forts des cycles de vie. C'est ce que révèlent nombre de figures : les corps traduisent, tant par l'ornementation que par la gestuelle, le vécu des femmes."
Le site du musée : http://www.dapper.com.fr/ et le dossier de presse : http://www.dapper.com.fr/docs/DDP-Femmes.pdf

Cette expo présente, parmi d'autres, des œuvres des collections remarquables du Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren (B) : http://www.africamuseum.be/ ; vous pouvez voir jusqu'au 30 juin 2009, en dehors d'une exposition temporaire "Omo, Peuples & design" et des présentations permanentes, les éléphants de l'artiste sud africain Andries Botha (composés de 14 différents types de bois, recyclés d’arbres morts ou coupés, provenant de la cité de Durban dans le Kwa Zulu Natal). http://www.andriesbotha.net/ (initialement dans le cadre de l'expo "Touchons du bois" ; voir article dans la libre: http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=374770)

Dries Botha a déjà exposé en Belgique, à La Panne, dans le cadre de la triennale Beaufort 2006.



"Elephants in a storm", une photo de Dirk Vermeirre

Un certain point de vue de acasculpture


ACASCULPTURE vu par http://www.wordle.net/ , un petit programme en ligne, plein de ressources ; voir article : http://www.rtbf.be/info/societe/technologies/creer-des-nuages-de-mots-avec-wordle-80054

09 février 2009

Oscar Niemeyer, le sculpteur de Brasilia

Le dernier grand projet d'Oscar Niemeyer à Brasilia ne se construira pas : son projet d'obélisque à l'occasion des 50 ans de la ville a été rejeté par une majorité des habitants, mais aussi déclaré difficile à financer par le gouvernement local ...

"Las ! À 101 ans, le monstre sacré est désavoué. Niemeyer vient de renoncer à son projet le plus récent, et le plus polémique de ses soixante-dix ans de carrière : la construction d'un gigantesque obélisque de 100 mètres de haut, au beau milieu de la célèbre Esplanade des ministères, au centre de Brasilia. «Une balafre !», fustigeaient les critiques, tel Affonso Santos, responsable de l'Institut historique et géographique de Brasilia. Et 70 % des habitants y étaient opposés."




Voici une flêche qui date de l'expo 58 de Bruxelles; un air de famille?

Le Congrès brésilien à Brasilia

Depuis plus de septante ans, Niemeyer a signé plus de 600 projets dans le monde entier; il est un des pionniers de l'utilisation du béton et la figure emblématique du mouvement moderniste brésilien. C'est la conception, en collaboration avec l'urbaniste Lucio Costa, des monuments emblématiques de la nouvelle capitale Brasilia, en 1960, qui l'a rendu célèbre et lui a fait remporter d'innombrables prix, comme le Pritzker (le Nobel d'architecture).

Dans les années 1930 : Kubitscheck , maire de Belo Horizonte (il n'a pas 30 ans), en accord avec Oscar Niemeyer (futur architecte de Brasilia, alors inconnu), décide la création d'une unité urbaine contemporaine dans un faubourg, planifiée elle aussi, selon les concepts des architectes visionnaires d'une société nouvelle (tel Le Corbusier). Le site choisi au nord ouest du centre ville est Pampulha, au bord d'un lac. En réalité, Kubitschek et Niemeyer expérimentent la future Brasilia qui verra le jour 20 ans + tard avec les mêmes créateurs, Kubitscheck étant devenu Président de la République (1955). Voir : http://www.quid.fr/monde.html?mode=detail&iso=br&style=doc&id=50869&docid=459

Oscar Niemeyer a également développé des projets en France; ainsi (fidèle à ses convictions) le siège du PC français, la Bourse du travail de Bobigny et les locaux du quotidien L'Humanité à Saint-Denis et encore "Le Volcan" du Havre; voir article : http://www.europe1.fr/Decouverte/Connaissance/Patrimoine/Oscar-Niemeyer-planche-sur-le-theatre-du-Volcan-au-Havre/(gid)/181224

 Le Volcan, Le Havre (1978-1982) © Nicolas Thibaut / AFP

Oscar Niemeyer est connu du public par son approche très "formelle" et très spectaculaire de l'architecture; ainsi l'emblématique cathédrale de Brasilia mais aussi ce récent musée Niterói , non loin de Rio.
Le "Niterói Contemporary Art Museum" à Niterói

05 février 2009

Les grandes pointures de la sculpture engagée


Le communiqué de l'AFP : "Une sculpture en forme de chaussure géante, hommage au journaliste irakien Mountazer al-Zaïdi ayant lancé ses souliers sur l'ancien président américain George W. Bush, a été installée à Tikrit, à 180 km au nord de Bagdad, ville natale du dictateur déchu Saddam Hussein. L’œuvre de l'artiste bagdadi Laith al-Ameri mesure trois mètres de haut sur deux mètres cinquante de large, et représente une chaussure dans laquelle un arbre a été planté.Elle a été installée mardi dans le jardin de la Fondation de l'enfance, une organisation irakienne s'occupant d'enfants dont les parents sont morts dans les violences qui ont ravagé le pays depuis l'invasion américaine de mars 2003."Cette sculpture n'est pas une récupération politique par quelque parti ou organisation que ce soit", a déclaré Chaha al-Joubouri, directrice de la Fondation, chaudement applaudie par une foule d'environ 400 personnes."C'est un cadeau à la famille de Mountazer al-Zaïdi, un héros dont l'acte a permis à tous les Irakiens de relever la tête", a renchéri Faten Massiri, autre responsable de la Fondation. Le 14 décembre, le journaliste s'était levé brusquement en pleine conférence de presse du président américain et du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, avait crié "c'est le baiser de l'adieu, espèce de chien" avant de lancer ses deux chaussures sur M. Bush."


Cependant d'après l'AP : "La chaussure trônait depuis jeudi dans la cour de l'orphelinat de Takrit, en hommage au journaliste irakien qui lancé son mocassin sur l'ex-président américain George W. Bush à Bagdad. Mais la directrice de l'établissement a reçu l'ordre de la police de l'enlever. Fatin al-Nassiri a déclaré être obligée de retirer l'oeuvre d'art car une propriété du gouvernement ne peut être utilisée pour afficher des opinions politique. La chaussure en fibre de verre et cuivre, de la taille d'un canapé, avait été dévoilée jeudi à Takrit, ville natale de l'ex-président irakien Saddam Hussein. Elle est l'oeuvre d'un artiste résidant à Bagdad, Laith al-Amari."

Le coming-out de Joëlle Milquet...

Ce jeudi 30 janvier 2009, Joëlle Milquet était l'invitée du Grand Jury, le nouveau rendez-vous politique. La présidente du cdH a été confrontée aux questions sensibles des auditeurs de BelRTL et des internautes de RTLinfo.be.
Et parmi celles-ci, une révélation...
Si j'étais une pièce d’une maison?
« Je serais un atelier de sculpture ou de peinture. J'adore faire la sculpture
».
Joëlle Milquet
La vidéo (un peu longue, c'est tout à la fin) : http://www.rtlinfo.be/news/article/214829/--joelle+milquet+s+explique+dans+le+grand+jury+

Zadkine, la sculpture perdue



Exposition "Création / Destruction": en novembre 2005, six fragments d’une oeuvre de Zadkine que l’on pensait détruite, intitulée Cariatide, datant des années vingt, ont été retrouvés dans les combles de ce qui fut « sa folie d’Assas » et est aujourd’hui son musée. "Création / Destruction" est l’histoire de ce bois qui représentait à l’origine, deux figures de femmes de près de deux mètres de haut, se tenant dos à dos. Du 21 novembre 2008 au 1er mars 2009 au Musée Zadkine (Paris).

"Le Musée Zadkine a découvert dans ses combles six morceaux de bois qui, ô
merveille, sont des éléments de la sculpture Cariatide qu’Ossip Zadkine ‘tailla’
en 1923/24, puis qu’il abandonna, semble-t-il, que les insectes colonisèrent et
qui fut ensuite tronçonnée, puis mystérieusement transportée des Arques à Paris
(jusqu’au 1er mars)."
Suite de l'article sur l'excellent blog de Lunettes Rouges hébergé par le monde : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2009/02/03/creation-destruction/

04 février 2009

Chère sculpture...


La "Petite Danseuse de Quatorze Ans", une sculpture en bronze d'Edgar Degas, a été vendue 13,3 millions de livres (18,8 millions de dollars) aux enchères par Sotherby's, un record pour une oeuvre de l'artiste français. Malgré un marché plutôt morose en raison de la crise, les valeurs sures se portent bien.

"Plensa : une sculpture qui ne laisse pas de marbre"


Sous ce titre, un article de Nice Matin à propos de l'installation d'une sculpture de Plensa à Antibes que nous avons déjà évoquée; rien de neuf sous le soleil de la (s)culture et de la communication : les dépenses sont affichées au centime près pour les matières culturelles, ce qui soulève invariablement un florilège de commentaires sur l'air de "...et on trouve des sous pour ça!"

« Si 200 000 € sont fournis par les amis de Picasso et le Port Vauban, il n'en
demeure pas moins que 300 000 e sont à la charge du contribuable. Personnellement, je préfère qu'on dépense l'argent de mes impôts pour améliorer la vie de ces millions de Français qui souffrent. Il serait utile de rappeler à nos dirigeants que Louis XVI s'intéressait beaucoup à l'art de la serrurerie pendant que le peuple crevait de faim », râle Robert.

Alors que dans le même temps sont effectuées, plus discrètement, des tas d'autres dépenses bien plus grandes, et qui mériteraient un minimum de réflexion de la part des citoyens que nous sommes...
Mais voilà, quoi de plus inutile que l'art dans la ville...